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(3.1 Facteurs de convergence)
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(3.3 Notre définition du système d'information du particulier)
Si nous avons clairement différencié les deux typologies de SI depuis le début de ce mémoire, c'est pour la simple et bonne raison qu'ils diffèrent sur le plan de leur utilisation et parfois de leur finalité.
En effet, l'entreprise et le particulier poursuivent certes le même but. A savoir de gérer leurs informations, données et connaissances au travers de leur SI. Mais pour autant, le particulier le fait pour un gain de temps, une volonté de faciliter la compréhension de son environnement et de se l'approprier, le rendre tangible et le maîtriser. Tandis que l'entreprise, même si elle partage aussi cette variable d'environnement, utilise le SI dans le but d'être chaque jour plus performante et de mémoriser l'information organisationnelle.
Le SI du particulier diverge également du SI de l'entreprise par sa conception. En effet, le particulier ayant moins de flux informationnels que l'entreprise, il peut se permettre de choisir des outils plus légers. Leur légèreté les rendant alors plus simples à exploiter, à maintenir et leur coût d'achat en dérive directement. Les entreprises au contraire ont des SI plus robustes.
Si les fonctionnalités principales sont les mêmes, les SI du particulier disposent néanmoins de moins de fonctions d'agrégation des données et d'outils de reporting. Cela n'empêche pas la diffusion de l'information, simplement se situe-t-elle à des niveaux différents entre l'organisation et le particulier.
La différence majeure entre les deux typologies de SI que nous abordons depuis quelques chapitres, réside dans le côté collectif de la construction du SI de l'entreprise, tant par les acteurs internes, que par son environnement. Alors que le particulier a une utilisation solitaire du SI. Néanmoins, le particulier bénéficie quelque peu de l'effet collectif de l'environnement dans son SI.
Pour autant, si nous avons parlé de convergence, puis de divergence entre le SI du particulier et celui de l'entreprise, il ne nous faut pas perdre de vue l'essentiel : un système du particulier ne pourra jamais se confondre avec celui de l'entreprise au nom de l'indépendance d'existence et de pensée de chacun. Pour nous, une convergence ne devrait pas conduire à créer le "Big Brother" de Georges ORWELL dans "1984".
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